|
Présentation :
Le
public pourra découvrir le défi que la représentation du mouvement a
posé aux artistes et les réponses qu’ils y ont apportées, à partir des
différents matériaux et techniques à leur disposition. Les
conventions qui régissent la représentation des gestes et attitudes
tels que marcher, courir, suspendre, mais aussi les
« mouvements de l’âme » comme l’effroi seront aussi
décryptées.
Si
les oeuvres d’art sont par nature figées, les artistes ont
toutefois cherché à décomposer le mouvement avant même l’apparition de
la chronophotographie qui révolutionna les arts visuels et ouvrit de
nouvelles perspectives aux artistes à la fin du 19e siècle. Cherchant à
saisir le mouvement, les artistes des Avant-gardes, comme Degas et
Rodin, se sont intéressés au monde de la danse. Autour de 1900,
sous l’influence de Loïe Fuller, d’Isadora Duncan, des Ballets russes
de Diaghilev et de son étoile Nijinski, la danse connaît une
véritable révolution, annonciatrice de la danse moderne. Puisant aux
sources de l’Antiquité, elle propose une nouvelle gestique en rupture
avec le ballet classique. Arts chorégraphiques et arts visuels tissent
alors des liens étroits.
|
Avis :
Cette merveilleuse exposition est peu connue du public, ce qui est
dommage. C'est en effet la première au Louvre que je trouve autant
travaillée. Les oeuvres sont toutes splendides. Leurs explications sont
claires, concises et très interessentes. La mise en scène de ces ouvres
est très recherchée (écoute des musiques inspirées des
oeuvres,..). Ce thème cent fois revisité trouve cette fois ci
tout son interet dans cette exposition.
A la sortie de l'exposition, nous cherchons un crayon pour dessiner tout ce qui est en mouvement.
|
Astuces :
Cette exposition est très courte et il n'y a pas beaucoup de monde. Il est
possible de s'y rendre à tout moment de la journée, même sur une pause
déjeuner.
Prenez par ailleurs vos appareil photos ou un papier avec un crayon, sinon vous risquerez de vous en mordre les doigts.
|