Des voitures enfin toutes reconnaissables
Du Jaune pour Renault, de l’orange pour McLaren, du doré chez Sauber, du rouge chez Ferrari, un bleu pétant pour Toro Rosso, du blanc pour Williams et pour couronner le tout du rose pour Force India. La nouvelle année est haute en couleur en Formule 1. Les nouveaux sponsors n’ont pas hésités à afficher leurs couleurs. Ce qui est pris de gaité de cœur chez les spécialistes qui ne vont plus pouvoir se tromper entre les monoplaces. On pourra toujours se plaindre que cela n’amène pas le spectacle mais au moins les écuries font des efforts afin d’appréhender du mieux possible la nouvelle saison en permettant aux spectateurs de mieux s’accomoder. |
GP d'Australie : départ d'une nouvelle ère
Le coup d’envoi a été donné le 26 mars à Melbourne en Australie. Avec les nouvelles réglementations et des voitures à l’allure bien différente de la saison passée, l’intersaison a paru longue pour les amateurs de formule 1. Mais enfin on tient notre verdict. Plus d’enjeux ? Oui. Plus de spectacle ? Pas forcément. Plus de fiabilité ? Beaucoup moins. On retiendra surtout la victoire de Ferrari et de son pilote allemand Sébastian Vettel qui n’avait plus gagné depuis Singapour 2015. Le soulagement est d’enfin voir la domination de Mercedes mise à mal par une autre écurie. Le fait de course ? La stratégie d’arrêt au stand de Lewis Hamilton complétement ratée. Nous avons pu voir que le pilote n’avait pas été dérangé sur ses choix de courses depuis bien longtemps. Cette année change donc la donne et un duel Ferrari-Mercedes alléchant est à espérer pour cette saison. |
Le baromètre des coureurs français Deux français sont en lice cette saison. Romain Grosjean, chez l’écurie américaine Haas et Estéban Ocon qui débute sa première saison dans l’écurie indienne Force India. L’expérimenté Romain Grosjean a abandonné au bout de 14 tours en Australie. Pourtant, le week-end avait très bien débuté avec une septième place sur la grille de départ, surclassant son coéquipier. Cependant, rien ne s’est passé comme prévu et sa voiture a montré des problèmes de fiabilité. Décevant donc mais encourageant pour la suite. Pour le rookie Estéban Ocon, C’est tout l’inverse. Avec une quatorzième place au départ, rien n’était joué d’avance. L’éclat de génie du français est venu à quelques tours de l’arrivée avec le plus beau dépassement du Grand Pris. Le jeune coureur a déboité au dernier moment pour dépasser la voiture le précédant tout en contrôlant celle se trouvant juste derrière lui. Une bataille à trois voitures pour le dernier point de la course et une dixième place qu’il s’offre pour ses débuts. |
Points fort et points faibles des écuries Mercedes : + Un duo de coureur qui est là pour jouer le titre avec une voiture qui semble la plus la fiable du plateau - De grosses difficultés à rouler dans le trafic Ferrari : + Une confiance retrouvée et deux pilotes déjà champions du monde qui sont prêt à tout donner - Le niveau de Raïkonnen semble moins bon que celui de Vettel cette année Red Bull : + Ils ont montré l’année dernière qu’ils ont les capacités d’acharnement possibles pour jouer la victoire à chaque course - Ricciardo a montré de signes de faiblesses en Australie et l’inexpèrience de Verstappen va peut-être être moins bien gérer Force India : + Sergio Perez est resté, il était le pilote essentiel de l’écurie indienne - La voiture semble avoir moins bien progressé cet hiver Williams : + Une voiture toujours aussi rapide avec Felipe Massa à son bord - Lance Stroll est sans doute le plus gros raté du mercato Toro Rosso : + Deux pilotes de confiance pour rapporter des points à chaque course - Ce qui semble être la dernière saison dans l’écurie pour Sainz et Kvyat va les rendre encore plus fougueux qu’ils le sont déjà pour accrocher un baquet l’année prochaine Haas : + Romain Grosjean est considéré comme l’un des meilleurs pilotes du plateau à juste titre. Il sait tirer le meilleur de sa monoplace - De gros problèmes de fiabilité. Les performances de Magnussen ne sont pas très encourageantes. McLaren : + Le pilote belge a réussi à finir la course en Australie malgré une tonne d’ennui mécanique. Ce qui en dit long sur la galère dans laquelle est embourbé l’écurie anglaise - La voiture est loin des attentes d’Alonso qui pourrait vite se lasser du fond de la grille et des mauvaises performances Renault : + L’arrivée de Nico Hulkenberg est un gros plus pour l’écurie française - Joylon Palmer n’est décidemment pas au niveau Sauber : + Giovinazzi qui est supposé être que remplaçant n’a pas fini dernier en Australie - L’écurie suisse est voué à jouer les derniers rangs avec un moteur Ferrari 2016 |