Avec
près de 28 000 individus référencés en 2014, l’avenir de l’espèce est
en bonne voie, ce qui prouve que les efforts sur le terrain sont
efficaces.
Par
exemple, l’« International Rhino Foundation » a installé des
patrouilles anti-braconnage, et a entrepris de déplacer des animaux
vers des zones surveillées au Kenya (à Tsavo East) et au Zimbabwe (à
Hwange et à Lemco).
En Afrique du Sud, les rhinocéros blanc peuvent être achetés dans des
ventes aux enchères. Cette pratique peut entraîner des dérives mais
aussi permettre aux propriétaires de réserves naturelles de contribuer
à la sauvegarde de l’espèce en adoptant quelques individus et en les
faisant se reproduire.
Il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin. Il est
nécessaire de continuer à communiquer et à informer les populations
locales des réelles menaces qui pèsent sur l’animal. C’est pourquoi des
campagnes de communication sont organisées par les associations, zoo,
etc… afin de sensibiliser un large public et d’ainsi contribuer à la
sauvegarde de l’espèce.
Le 22 septembre 2014, la journée du rhinocéros a
permis à un certain nombre de pays de mener des actions afin de
promouvoir la protection de l’animal. Par exemple, la République
tchèque et la Slovaquie se sont réunies pour détruire leurs stocks de
cornes de rhinocéros saisis lors d’interventions anti-braconnage. Cette
action a été reprise par plusieurs zoos en Europe tels que le Bioparc
de Doué-la-Fontaine (en France), Port Lympne Reserve et le Howletts
Wild Animal Park (au Royaume-Uni), le zoo de Wroclaw (en Pologne) et le
zoo de Tallinn (en Estonie).
Autre exemple d’implication internationale, la Marche Mondiale pour les
éléphants et rhinocéros s’est déroulée le 4 octobre dernier dans plus
de 120 villes au monde. Paris a bien sûr répondu présent !