On se souvient qu'il y a quelques semaines, il dévoilait le clip de Holy Mountain pour promouvoir ce nouveau disque. Ce premier morceau nous annonçait un album ambitieux, dansant et qui clairement, empruntait aux 60's. Pour Who Buit The Moon, Noel Gallagher a choisi de travailler avec David Holmes (un producteur électro) et ça, on le ressent avec des morceaux comme She Taught Me How To Fly - un hymne disco rock qui devrait se placer parmi les morceaux favoris du public.
Ceux qui ne jurent que par les années 90 seront ravis de trouver des morceaux comme Black & White Sunshine ou The Man Who Built The Moon.
En écoutant ces deux titres, on réalise qu'il ne s'est pas complètement
détaché de la musique qui, il y a 20 ans, a fait son succès. La britpop
est dans les gènes des frères Gallagher, c'est un fait. Mais la nouveauté ici, c'est que Noel Gallagher ne se cantonne pas qu'à un seul style musical : tantôt psyché, tantôt blues... Who Built The Moon est un album nuancé qui explore tous les genres et qui s'inscrit parmi les meilleurs de Gallagher. Mention spéciale pour Dead in The Water - morceau qui, auprès des fans, a fait l'unanimité.
Aussi, les fans français devraient adorer It's a Beautiful World. Pourquoi ? Tout simplement parce que l'on y décèle du français, justement. Who Built The Moon est un album dynamique, le genre de disque qui prouve que même à 50 ans, un artiste est capable de se réinventer et de prendre des risques.